Pour la première fois dans l’histoire de la politique américaine, un président en exercice vient d’être l’objet pour la deuxième fois d’un vote pour sa destitution. Le 13 janvier 2021, à 232 voix pour et 197 voix contre, la chambre des représentants venait de voter l’acte d’accusation de Donald Trump pour incitation à l’insurrection.
Retour sur les évènements qui ont constitué la goutte d’eau qui a fait déborder le vase
Il y a une semaine lors de la certification des résultats des élections présidentielles au Congrès américain, des militants trumpistes ont opéré des actes d’insurrection pour empêcher la bonne tenue de la certification des résultats qui donnaient Joe Biden vainqueur à l’issue du scrutin présidentiel. Ces scènes ont sérieusement écorché l’image de modèle de démocratie toujours prôné par les États-Unis.
La mise en accusation
Il faut remarquer qu’au cours de son mandat, Donald Trump avait déjà fait l’objet d’une procédure de destitution. Celle-ci n’avait pas abouti à sa condamnation par le sénat. Une fois de plus les représentants démocrates conduits par Nancy Pelosy ont décidé de voter l’acte d’accusation pour la destitution du président Trump. Même certains élus républicains ont décidé de voter cet acte d’accusation qui annoncera le début de la procédure de destitution de Trump. Le 13 janvier 2021 à une majorité de 232 voix contre 197 voix, les représentants ont accompli le premier acte de la destitution de Trump. La prochaine étape ressort du sénat qui se réunira pour décider de la condamnation ou non de Trump. Cela interviendra après le 20 janvier 2021 , date de prise de fonction du nouveau président Joe Biden.
Une chose est sûre, Trump aurait déjà achevé son mandat. Si les sénateurs condamnaient Trump, cela aura pour principale conséquence son inéligibilité aux prochaines élections. Cela sera la principale conséquence de sa condamnation.